Mes sculptures sont adressées. C’est à qui elles sont adressées et le chemin de cette adresse qui est pour moi la vérité de mon travail. “Adressée à”, je peux le savoir tout de suite, à la fin du travail, me retournant je la reconnais. Quoiqu’il en soit, je ne cesse de m’adresser à une présence absente à moi, poussant mon geste vers un dévoilement. Qui est alors le ressuscité, la présence qui apparait sous cette forme de la sculpture ?
Moi là où disparait un peu l’ignorance, le renoncement à exister ?